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17 septembre 2013 à 15:31

Ligue des champions - Les 10 choses que le PSG doit savoir sur l'Olympiakos

. Une légende en Grèce

40 titres de champion, 26 Coupes nationales, 16 doublés réussis, dont deux lors des deux dernières saisons : l’Olympiakos s’impose de loin comme le club grec au palmarès le plus imposant. Fondé en 1925 de la fusion de deux clubs basés au Pirée, un port d'Athènes, de son nom de baptême Olympiacos Syndesmos Filathlon Pireos, il est d’une régularité impressionnante au plus haut niveau. Il fait partie des quatre clubs du pays à n’avoir jamais connu la deuxième division et son pire classement est une huitième place lors de la saison 1988/1989. Les succès à répétition de l’Olympiakos, notamment dans les années 1950, où ils ont enchaîné six titres consécutifs, lui ont même valu le surnom Thrylos. Un terme qui signifie "légende" en grec.

  • 2. Un club imprégné par l’olympisme

La Grèce est le berceau des JO. Cela a déteint sur l’Olympiakos, dont l’histoire est intimement liée à celle de l’olympisme. Le nom a été déterminé en hommage aux Jeux de l’ère Antique. A la création, les dirigeants ont adopté un champion olympique pour emblème, avec une couronne de lauriers autour de la tête. Même si le logo a connu de légères modifications au fil des années, cet homme au visage d’adolescent apparait toujours, au milieu des couleurs rouges et blanches choisies pour représenter la passion et la vertu. Autre lien entre l’Olympiakos et les JO : avant de devenir le Karaiskakis Stadium, entièrement reconstruit pour Athènes 2004, le stade du Pirée était un vélodrome, qui a accueilli les épreuves de cyclisme en 1896.

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  • 3. 1981, l’année de son "Heysel"

Le drame date de plus de trente ans. Mais la "tragédie de la porte 7", comme elle a été baptisée, reste la plus importante de l’histoire du sport grec. Le 8 février 1981, les Kokkini reçoivent l’AEK Athènes. Sur le terrain, la rencontre tourne à la démonstration pour les locaux (6-0). Mais la suite vire à la catastrophe. Quelques minutes avant le coup de sifflet final, des spectateurs souhaitent se diriger vers l’entrée principale pour fêter leur équipe à l’issue de ce succès historique. Ils se trouvent alors bloqués contre les grilles de la porte 7, restées closes par erreur, pendant que l’afflux de personnes ne cesse de grandir. Pris au piège dans les escaliers, les supporters sont coincés. 21 périssent, la plupart par étouffement, et des dizaines ressortent avec des blessures plus ou moins sérieuses. Pour leur rendre hommage, 21 sièges noirs gravés du nom des victimes forment un 7 dans le stade.

  • 4. Rivaldo, Karembeu : des champions du monde au Pirée

Au crépuscule des années 90, l’Olympiakos a commencé à avoir la folie des grandeurs. Le club sortait de saisons très compliquées, consécutives au rachat par le businessman George Koskotas, convaincu de malversations. Criblée de dettes, la formation du Pirée s’est doucement relevée jusqu’à cette saison 1998/1999, certainement la meilleure dans l’histoire du club, avec le doublé Coupe-Championnat et un quart de finale de Ligue des champions. Sur leur lancée, les Grecs ont attiré deux champions du monde dans leurs rangs. Christian Karembeu d’abord, le Français ayant passé trois saisons à l’Olympiakos (2001/2004). Il fait désormais partie de l’organigramme, au poste de conseiller stratégique. Rivaldo ensuite, le Brésilien débarquant dans l’euphorie générale en 2004. Mais la belle idylle a tourné vinaigre trois ans plus tard, lorsque le président Sokratis Kokkalis a décrété que sa star se faisait trop vieille et n’a pas renouvelé son contrat. L’ancien Barcelonais restait pourtant sur sa meilleure saison en Grèce, avec 17 buts en 27 matches de championnat.

  • 5. Un public de folie

"L’une des atmosphères les plus intenses que j’ai connues dans un stade, c’était au Pirée." L’hommage est signé Jaroslav Plasil, qui a visité le Karaiskakis Stadium avec Monaco et Bordeaux. Club le plus populaire de Grèce (plus de 80 000 membres payants recensés), l’Olympiakos est poussé par des supporters qui figurent parmi les plus bruyants en Europe. Toujours bouillant, souvent à la limite et parfois au-delà, le public du Pirée impose son style et ses tifos. L’ambiance devrait être au rendez-vous pour la réception du PSG, le premier grand événement de la saison. "Les gens attendent le match contre le PSG, a soufflé le milieu slovaque Wladimir Weiss. Il y a à Paris de grands joueurs, très coûteux. Tout le monde veut les voir, le stade sera bondé. On peut vraiment s’attendre à un public qui répond présent et une ambiance fantastique". Paris est prévenu.

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  • 6. Un effectif très cosmopolite

La tradition ne se dément pas depuis des années : la mondialisation du football, bien aidée par l’arrêt Bosman, a amené des joueurs de tous les horizons à rejoindre l’Olympiakos. Seize nationalités composent actuellement le groupe dirigé par Michel, l’ancienne star du Real Madrid reconvertie entraîneur. Des Grecs bien évidemment, mais aussi trois Espagnols, trois Argentins, un Nord-Irlandais, un Hongrois, un Chilien, un Algérien, un Camerounais, un Brésilien, un Congolais, un Portugais, un Malien, un Slovaque, un Costaricain, un Serbe et un Nigérian.

  • 7. Une culture Ligue 1 très marquée

Depuis le début du XXIe siècle, nombreux sont les joueurs issus du championnat de France à s’être exilés à l’Olympiakos. Le constat reste la même cette saison, où huit ex-pensionnaires de Ligue 1 évoluent dans l’effectif des Rouges et Blancs. Delvin N’Dinga (Monaco), Sambou Yatabaré (Bastia), Gaëtan Bong (Valenciennes) et Carl Medjani (Monaco) ont tous débarqué lors du mercato estival. Ce phénomène n’est certainement pas un hasard, lorsque l’on sait que l’ancien Marseillais Pierre Issa a été nommé directeur sportif du club au mois de juin. Ils ont rejoint un contingent déjà composé de Pablo Contreras (ex-Monaco), Paulo Machado (ex-Toulouse et Saint-Etienne) et Joel Campbell (ex-Lorient). Un autre ancien de l’élite française est arrivé durant l’été : Javier Saviola, qui n’avait pas laissé une trace indélébile lors de son passage à l’AS Monaco (2004/2005).

  • 8. Saviola-Mitroglou, le danger viendra d’eux

L’Olympiakos a réalisé un début de saison parfait : quatre victoires en autant de journées dans le championnat grec, douze buts marqués pour un seul encaissé. Grands artisans de ce départ canon, Konstantinos Mitroglou et Javier Saviola n’ont pas tardé à trouver leurs marques à la pointe de l’attaque. Le premier totalise trois réalisations, suite à son triplé inscrit ce week-end contre le Skoda Xanthi (4-0), et le second, lui aussi buteur samedi, en affiche deux au compteur. Ils constitueront incontestablement les menaces les plus importantes pour la défense parisienne mardi.

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  • 9. En Europe, jamais mieux que les quarts

Un habitué des joutes continentales, voilà ce qu’est l’Olympiakos. Son histoire avec l’Europe a débuté dès 1959, par une élimination dès le tour préliminaire de la Coupe d’Europe des clubs champions contre l’AC Milan (2-2, 1-3). Les Grecs ont dépassé les 200 matches en compétitions continentales lors d’un match contre Bordeaux en 2010 et en totalisent désormais 222. A titre de comparaison, le PSG en compte "seulement" 162. Détenteur du record en France, Marseille en est lui à 186. Mais malgré ces chiffres, l’Olympiakos n’a jamais réalisé d’énormes performances sur la scène européenne. Son parcours s’est arrêté à deux reprises au stade des quarts de finale, en Coupe des Coupes 1992/1993 puis en Ligue des champions 1998/1999. Sur ses onze dernières participations à la C1, le club du Pirée a franchi deux fois le cap du premier tour. C’est bien peu…

  • 10. Les clubs français et l’Olympiakos, une histoire qui dure

L’Olympiakos semble destiné à croiser quasiment chaque saison la route d’un club français au cours de sa campagne européenne. Depuis 2008/2009, il en a affronté quatre en cinq ans (Saint-Etienne, Bordeaux, Marseille, Montpellier). Il a notamment battu à deux reprises le MHSC en phase de poules de la dernière Ligue des champions (3-1 à domicile, 2-1 à La Mosson). La première fois qu’il avait croisé une formation de l’Hexagone, c’était en 1963/1964 contre l’Olympique lyonnais. Dans toute son histoire, l'Olympiakos totalise 26 rencontres contre des clubs de Ligue 1, pour un bilan de dix victoires, trois nuls et treize défaites. Des chiffres certes défavorables. Mais le passé récent doit appeler le PSG à la méfiance et à l’humilité avant de se rendre en Grèce.

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Commentaires

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